Taï-Chi
Chuan et Qi Gong
Philippe THIRIOT
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Nouvelle
ouverture culturelle, sportive et spirituelle avec ce Vendredi-Passion sur
le Taï-Chi Chuan et le Qi Gong. La Vanaude donne la parole à cette
occasion à Philippe THIRIOT, professeur diplômé d'état,
élève de Maître CHU King-Hung, installé dans le
Sud de l'Ardèche et formateur également sur Annonay.
Gymnastiques,
arts martiaux, arts de vivre, arts corporels, ... , de nombreuses références
sont utilisées pour tenter de classifier ces deux arts traditionnels
chinois basés sur le mouvement et les énergies.
Les pratiquants, les adeptes, ... , mais aussi les novices et les curieux
découvriront au cours de cette soirée les fondements, les spécificités,
les raisons d'être de ces pratiques venues de l'Extrême-Orient
et les raisons de leur succès au coeur du Vivarais.
Nos jardins publics ne sont pas encore le cadre utilisé par les passionnés
de Taï-Chi et de Qi Gong, comme le jardin des Tuileries à Paris
ou encore, à un autre niveau, les parcs chinois pour s'exercer ou pour
commencer leur journée, mais quelques annonéens pratiquent déjà
ces arts chinois avec M. THIRIOT ou dans le cadre de la M.J.C. de la ville.
Moment de découverte, de sérénité et d'assouplissement
intellectuel et physique avec cette découverte originale dans le cadre
des Vendredis de la Vanaude.
Vendredi
28 mars 2008, 20 heures 30, salle de l'Annexe, Place des Droits de l'Homme,
à Vanosc, entrée gratuite comme il se doit.
L'association la Vanaude a accueilli vendredi 28, à 20h30, à l'annexe municipale, Philippe Thiriot, professeur diplômé d'état qui est venu présenter le Taï-Chi Chuan et le Qi Gong. Philippe Thiriot qui vit dans le sud de l'Ardèche est aussi formateur à Annonay, à la MJC.
Le
Taï-Chi Chuan n'est pas vraiment un sport ni vraiment une gymnastique
douce de détente, c'est un art martial basé sur le yin et le
yang. Tout fonctionne sous forme de cycles de mouvements. C'est un art interne
basé non sur la compétition mais sur l'introspection.
Les gestes du sont faits en fonction d'un partenaire imaginaire. Le Qi Gong,
plus intellectuel et abstrait, est un travail sur l'énergie et le mouvement.
La première base à acquérir en Taï-Chi Chuan est
l'enracinement au sol qui peut être à l'occasion testé
par un partenaire.
Puis l'enseignement est constitué de formes à apprendre. Une
forme est une succession de mouvements. Il en existe de cent à deux
cents. L'objectif est d'aborder ces mouvements par couches selon différents
secteurs du corps (mains, bras, jambes, tête
) en portant la conscience
sur chacun d'eux. Il faut parvenir à réussir la forme avec une
attention totale. Enfin, on peut prolonger l'étude en étudiant
la respiration. Lorsque l'on pousse les gestes au-delà des limites,
les compensations musculaires qui en découlent et l'attention très
soutenue dont on doit faire preuve, font que cette activité est très
fatigante.
Les mouvements sont effectués de plus en plus lentement en recherchant
la mémoire du geste, c'est-à-dire en se rapprochant de l'origine
des choses. En Chine, au même titre que l'alimentation, la gymnastique
et l'acuponcture, on reconnaît au Taï-Chi Chuan des vertus thérapeutiques.
"Pratiquer cet art apporte une meilleure connaissance de soi, porte
à analyser sa pensée et permet de savoir comment s'économiser.
Il permet d'éviter d'aller au-delà de ses capacités et
de rester au maximum du déséquilibre raisonnable", précise
Philippe Thiriot. Cet art martial développe ainsi la confiance en soi
et le contrôle de soi : "agir plutôt que réagir"
et "se laisser porter par le courant".
Paradoxalement, des compétitions de Taï-Chi Chuan sont en train
d'apparaître. Elles sont jugées sur des chorégraphies
de formes et sur l'équilibre.
Pour devenir professeur de Taï-Chi Chuan, il faut être proposé
au maître par un disciple. Philippe Thiriot a été présenté
au maître Chu King-Hung par un disciple hérité. La reconnaissance
en tant qu'enseignant officiel est remise en question chaque année
lors d'un travail présenté au maître.
Danielle
Brunier